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Zhang Xun
Quelle est la juste considération à accorder à l´individu?
L´attitude chinoise envers l´individu : approches comparées d´André Malraux et de Mo Yan
2015. 108 S. 220 mm
Verlag/Jahr: PRESSES ACADÉMIQUES FRANCOPHONES 2015
ISBN: 3-8416-3080-4 (3841630804)
Neue ISBN: 978-3-8416-3080-3 (9783841630803)
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La question de l´individualisme, ainsi que des remèdes à y opposer, se trouvent toujours au coeur des interrogations de Malraux quand il se penche sur la Chine. Il croit que l´humanisme, nourri par la vanité de l´homme, est devenu au 20e siècle un " humain-centrisme ". Les Occidentaux se trouvent " coincés " dans la préoccupation pour eux-mêmes.Et dans la culture chinoise, Malraux a per‡u une dévalorisation volontaire de l´homme : par rapport à la nature, l´homme est d´une importance secondaire, tout comme l´individu par rapport à la collectivité. Mais si l´on réprime trop la volonté individuelle, l´homme se transformera peu à peu en membre soumis de la collectivité, il deviendra de moins en moins capable de penser par lui-même, et perdra ainsi sa dignité d´homme. Alors où est le point d´équilibre entre ces deux extrémités qui surestiment ou négligent la valeur individuelle ? Existe-t-il un critère pour rajuster la position de l´individu ? En confrontant les observations de Malraux avec les opinions de Mo Yan sur la culture chinoise, nous essayons de mettre en évidence les avantages et les défauts de l´attitude chinoise et aussi de ce que Malraux appelait l´"individalism"
La question de l´individualisme, ainsi que des remèdes à y opposer, se trouvent toujours au c_ur des interrogations de Malraux quand il se penche sur la Chine. Il croit que l´humanisme, nourri par la vanité de l´homme, est devenu au 20e siècle un " humain-centrisme ". Les Occidentaux se trouvent " coincés " dans la préoccupation pour eux-mêmes.Et dans la culture chinoise, Malraux a per‡u une dévalorisation volontaire de l´homme : par rapport à la nature, l´homme est d´une importance secondaire, tout comme l´individu par rapport à la collectivité. Mais si l´on réprime trop la volonté individuelle, l´homme se transformera peu à peu en membre soumis de la collectivité, il deviendra de moins en moins capable de penser par lui-même, et perdra ainsi sa dignité d´homme. Alors où est le point d´équilibre entre ces deux extrémités qui surestiment ou négligent la valeur individuelle ? Existe-t-il un critère pour rajuster la position de l´individu ? En confrontant les observations de Malraux avec les opinions de Mo Yan sur la culture chinoise, nous essayons de mettre en évidence les avantages et les défauts de l´attitude chinoise et aussi de ce que Malraux appelait l´"individalism"